The sky above the port was the color of television, tuned to a dead channel.
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Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

LIV
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LIV
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

Tu jettes plus que tu ne poses ton pistolet sur le tableau de bord et quand tu vas te saisir du volant, le souffle court, Iota commence son numéro. Numéro que tu aurais dû anticiper, certes, mais tu n’avais pas vraiment la tête à ça.

« Héhé, dommage je trouves que je ferais une bonne hôtesse, en plus je suis bien accueillant. » Tu poses tes deux mains sur le volant et tu reprends le contrôle du véhicule en tentant de ne renverser personne, tu as beau voir des exes partout où se pose ton regard, tu n’as pas vraiment envie d’en tuer pour autant. Ça c’est plutôt le truc de la Fondation. Tu tournes un peu la tête pour présenter ton plus beau sourire à ton passager mais visiblement ça ne l’amuse pas plus que ça. « T’es plus d’humeur hein mon gros? »

Tu donnes un coup sec pour éviter de faire rentrer le véhicule dans la base d’un panneau publicitaire alors que tu te reconcentres sur la route justement pour éviter ce genre d’accident bête. Avec un œil toujours sur le basalte tu essuies sur ton épaule le filet de sang qui coule de tes lèvres et ton visage reprends son sérieux.

« Je suis bien venu pour jouer des poings par contre j’étais pas préparé parce que j’ai pris ma décision sur un coup de tête. Pour être honnête je sais même pas qui est Papa Nanda même s’il a un nom charmant. Et si ça peut te rassurer je porte pas la Fondation dans mon petit cœur, je préfère régler mes problèmes moi-même plutôt que de les appeler. » Un fin sourire en coin passes sur tes lèvres en repensant à la énième dispute avec Lyarra qui t’as fait quitter ton doux cocon mais ce n’est pas vraiment le moment d’y réfléchir, de toute façon ça ne regarde pas Iota. A la place tu enlèves finalement une main du volant qui va ensuite se balader jusqu’à trouver le bouton qui va ramener la radio à la vie ; la musique, rapide et lancinante, poussée à un volume juste assez élevé pour saturer d’éventuels micros de basse qualité, emplie vite l’habitacle. « Par contre, même si je pensais pas que ça arriverait, j’ai p’tètre trouvé ce que je cherches depuis un moment chez Papa Nanda. »

Tu ris en y pensant, tu as envie de lancer un coup d’œil à Iota mais tu préfères continuer à regarder la route pour éviter de finir dans un mur, une fin que tu trouves peu enviable.

« Dis-moi, mon gros, ça te dit d’arrêter de risquer ta peau pour enrichir quelqu’un d’autre ? Si oui j’ai u truc qui pourrais te plaire mais faut passer chez moi. »

Sam 22 Aoû - 17:00
Iota
Utilisateur
Iota
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.


Mon gros … Petit con.

Je suis en pleine redescente, le suppresseur fait son effet, mon rythme cardiaque se régule ; Ce n’est pas pour que mon cher coéquipier me fasse remonter en pression. Je n’ai pas envie que la soupape lâche, cette caisse, c’est maintenant mon sas de décompression. Je lui envoie une oeillade qui en dit long d’ailleurs, les sourcils froncés. Pour sûr, je suis plus trop d’humeur. Je vois bien qu’il élude un peu, qu’il joue et pire, qu’il adore ça. En temps normal son espièglerie m’aurait amusé mais là, il y avait beaucoup trop d’enjeux pour que je me laisse aller au plus élémentaire des nihilismes. 

- Ravi d’être l’élu de ton coeur, plus encore, que la fondation en soit tenu à l’écart. Je cacherais bien mes sympathies mais je crois qu’en l’espace de deux heures on a déjà pris nos aises. On est plus à ça près …

Je m’accoude à la bordure de la fenêtre, je me laisse un peu aller, je souffle. Bien évidemment, je sais et je sens que ça ne va pas durer. Autant prendre une bonne bouffée d’air avant de replonger dans la merde, plus qu’à fermer les yeux. J’essaie un peu d’identifier la route, voir où Jax tente de mener sa barque, mais on peu pas spécialement dire que je possède un très bon sens de l’orientation. Je ne connais que le District 4 et pas sous tous les angles, lui aussi, il aime entretenir le mystère. 

Enfin il déballe, ou du moins, il amorce. Toujours une maille au dessus, une maille en dessous. J’essaie de ne pas laisser transparaitre mon agacement, je peux aussi envisager qu’il aie ses raisons. Et je comprends bien vite pourquoi il gratifie cet instant privilégié d’une petite ambiance sonore. Joli cumul quand on y pense, chargé d’ambiguïtés, je me retourne à nouveau vers lui, le visage tuméfié, douloureusement étiré par un rictus badin :

- Tu sors le grand jeu. La musique, le semblant d’avance qui sent le café du pauvre … Il ne manque plus que la lumière tamisée. Avant qu’il ne me vienne l’envie de me coller dos au mur et de t’inviter à garder ton pantalon, tu pourrais préciser un peu ? Même si cela induit de rester suffisamment concis pour ne pas ternir nos élans de … Mélomanes. 

Oui, je ne vais pas le suivre bien docilement sans savoir dans quoi il veut m’embarquer. Je sais qu’il n’essaye pas nécessairement de m’attirer dans l’utilitaire pour me la mettre à l’envers, mais il va quand même falloir sortir les confiseries pour m’appâter, je me contente pas de vaines promesses. L'itinéraire, je l’enregistre comme je peux, mais je sais que ça ne va pas être concluant. Si ces échanges ne nous mènent nulle part, je me retrouverais sur le bord de la route, au propre comme au figuré. 
Cette idée me réjouit. 

- J’imagine que tu n’es pas venu me chercher, chargé d’abnégation, qu’est ce que tu y gagnes toi ?

Dim 23 Aoû - 17:27
LIV
Utilisateur
LIV
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

« Le moins qu’on puisse dire c’est que j’en ai fait plus en deux heures avec toi qu’en deux ans avec ma copine. Au moins on s’ennuie pas avec toi. »

Avec lui et la Fondation, il faut bien l’admettre l’Ordre n’y est pas pour rien dans tout ça mais tu juges inutiles de le préciser et puis au vu de l’inimitié qui règne entre leurs agents et Iota ça vaut mieux, ça serait dommage de ruiner l’ambiance. Alors tu écoutes sa réponse à ta question qui te fait rire.

« Tu sais, j’aurais bien mis une lumière tamisée mais malheureusement elle marche plus, faut que je change l’ampoule, merci de me le rappeler d’ailleurs. Avec ça et la peinture que je vais devoir refaire à cause de l’impact…» tu fais une petite pause pour calculer lorsque tu arrives à un résultat c’est un claquement de langue qui passe tes lèvres au lieu d’un chiffre. « Je passes plus de crédits dans cet engin que pour moi. T’auras ma ruine, Tuture… »

Tu lances un regard noir au tableau de bord où quelques loupiotes clignotent et tu t’attends presque à ce que le véhicule se mette à avoir un dysfonctionnement rien que pour en rajouter une couche mais, que le Dieu Machine en soit loué, ça n’arrive pas. Bien que ton regard ne quittes toujours pas la route, et la carte qui se trouve en haut à droite de ton champ de vision, tu reconcentres ton attention sur Iota.

« Mais tu serais surpris, j’ai un côté philanthrope, j’aime venir en aide à la veuve et l’orphelin. Bon je dois dire que t’as pas trop la tête d’une veuve. » Ni d’un orphelin mais tu préfères ne pas t’aventurer sur un terrain glissant. Une de tes mains se détache du volant pour venir se poser sur ta prothèse et ton poing tapote le métal sous ton pantalon, suffisamment fort pour faire du bruit. « J’y gagne une nouvelle jambe, une qui marche correctement cette fois… dans le doute je devrais en prendre une autre, après ce que t’as fait à ma seule patte valide. Et évidemment un paquet de crédits. Tu vois, mon brave, il se trouve que je connais quelqu’un qui s’aventure parfois dans le troisième district pour aller voir sa mère et, ça tombe bien, le quelqu’un bosse dans une firme pharmaceutique. Grâce à sa générosité on peut récupérer un truc ou deux. »

Dim 23 Aoû - 17:52
Iota
Utilisateur
Iota
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.


Avec moi, la fête n’est jamais finie, c’est du moins ce que j’aime à croire. Quand on est pas en mesure d’estimer la place qu’on pourrait prendre sur une frise chronologique, on essaye d’en profiter pour saturer sa plage. Si je dois claquer demain et que ce qu’on dit est vrai, j’aimerais voir défiler une existence bien remplie. M’en mettre plein les mirettes et me fendre la margoulette, comme dirait le vieux Arlox ; Tout ça, avec un bon verre à la main et le sourire aux lèvres. En attendant, le but, c’est de m’assurer qu’il me reste encore de la marge.

- C’est pour ça que je marche.
Je cède ça, mais mon laconisme me surprends alors j'ajoute :
- T’aurais pas une sèche ? J’essaie d’éviter d’encrasser la marchandise, mais là … Une cancerette serait la bienvenue.

Je fais un peu la conversation, mais je ne lâche ni le fil, ni l’affaire. J’observe d’un oeil dubitatif les voyants lumineux, priant pour qu’il ne me fasse pas le coup de la panne par dessus le marché. Je l’écoute, sans pouvoir lâcher les indicateurs de menace du regard. Je le remercie de ne pas m’émasculer, même s’il me rappelle que, moi, je l’ai légèrement éclopé. 
A peine cabossé … Quelle précieuse. 
Je me fais d’ailleurs la réflexion qu’il est plutôt solide pour sa charpente de bonhomme bâton, mais je m’abstiens de remettre des sous dans la machine. Je me contente d’un élan d’auto-satisfaction en lâchant un autre de mes rictus en coin. 

Je commence à voir dans quoi je suis tombé et là encore, je suis circonspect. L’art du casse, c’est pas vraiment pas spécialité, j’ai pas l’étoffe d’un monte en l’air. J’ai louvoyé avec la légalité mais jusqu’ici, je me suis jamais fait attraper. Mais bon, entre fracturer des nez et des coffres, il n’y a peut-être qu’un pas et puis ce qui arrive à attiser ma convoitise, c’est cette évocation magique : La bio-tech. Pas que je sois un adepte ou un fervent partisan de l’augmentation mais … Je sais que, ma survie va nécessiter deux trois compromis. Si j’ai le corps d’un fier et jeune gaillard, j’ai le palpitant d’un vieillard.  

- Je vois. Tu as eu un aperçu de mes compétences, si tu estimes qu’elles sont utiles dans cette entreprise, ok. Il s’avère que je pense sur le long terme et que je vais pour ma part, avoir besoin d’un coeur de rechange. 


Je tapote mon perctoral gauche du bout du doigt, par réflexe, je me doute bien qu'il est capable de situer un coeur. Surtout si je me fie à ses frappes chirurgicales.

J'estime qu'il est temps d'entrer dans le vif du sujet, d'autant plus que je le vois ralentir.

- Juste au cas où le cardio suffirait pas. J’ai tendance à l’arythmie vois-tu ? Notre lèche vitrine, c’est pour lorgner avidement quel genre de came ? Du discount ou … Du plus haut de gamme ? 

Dim 23 Aoû - 20:37
LIV
Utilisateur
LIV
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

Tu ne sais pas s’il te pose la question parce qu’il se pose réellement la question où si c’est parce qu’il a pu sentir la douce odeur de nicotine qui te parfume mais dans tous les cas tu hoches légèrement la tête et d’une main tu fouilles les tréfonds des divers compartiments de ta voiture pour en sortir avec un « Ah ! » triomphal un paquet de cigarettes. D’un coup du pouce tu l’ouvres et tu le tends à Iota, une fois qu’il s’est servit tu en prends une aussi et vu que tu conduis tu lui demandes de l’allumer pour toi.

« Prévois aussi une paire de poumons. » Tu répliques en ricanant alors que tu prends un virage serré qui t’amène devant un parking souterrain, tu prends ton portable et après avoir appuyé une poignée de fois dessus la porte s’ouvre et tu vas te garer. « Quelqu’un avec tes compétences c’est toujours utile. »

Ta voix est prise d’un soudain sérieux alors que tu sors de ta voiture, après avoir récupéré ton pistolet, qui se verrouille une fois que Iota fait de même.

« Y’a malheureusement toujours des imprévus quand on s’attaque au D2 ; j’en ai un peu marre de boiter alors je veux être certain que ma prochaine jambe marche comme sur des roulettes, sans mauvais jeu de mot. » Tu fais signe à ton compagnon du soir de te suivre vers un ascenseur. « On va s’attaquer à du gros. »

C’est tout ce que tu lâches en passant les portes de l’ascenseur en question pour appuyer sur le bouton de ton étage. Une fois que vous y êtes tu ouvres la porte de l’appartement en jouant de tes clés et devant vous apparaît un couloir de trois mètres de long qui débouche sur une pièce d’une quinzaine de mètres carrés. Dans un coin il y a un lit défait, en face il y a une table sur laquelle trônent deux écrans gardés par deux bouteilles vides. Le centre de la pièce est occupé par un canapé et une table basse qui donnent l’impression que l’endroit est plus petit qu’il ne l’est réellement

« Je t’en prie, fais comme chez toi. » Juste avant la plus grande pièce, dans le couloir, se trouve une cuisinière électrique avec un évier, et en dessous il y a la porte d’un frigo, dans un renfoncement et c’est là que tu t’arrêtes. Tu t’accroupies pour ouvrir le frigo dans l’espoir d’y trouver à boire. « Je crains que je n’ai pas grand chose à t’offrir alors j’espère que t’as pas des goûts de luxe, une grosse partie de mes économies sont partis dans la préparation du coup. »

Tu attrapes deux bouteilles de bière en te disant que leurs sœurs sur le bureau doivent se sentir seules et tu vas rejoindre l’exe après les avoir ouvertes pour lui en tendre une.

« Alors, t’es partant? »

Lun 24 Aoû - 20:16
Iota
Utilisateur
Iota
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.


Du gros.

Ca devrait probablement me réjouir, voire m’exalter, mais je ne sens pas venir la vague de galvanisation tant attendue. C’est une petite montée, oui, mais entre deux descentes et la soirée promet d’être en dent de scie. La constante suffisante pour me permettre de rester accroché au wagon Jax : C’est l’évocation du D2. J’ai essayé, sans succès, de m’y infiltrer en draguant nombre de réseaux, intriguant pour me faufiler par les plus petites lucarnes ; Au point, même, de serrer les mains moites et crasseuses du quatrième afin de saisir les plus sales d'entre toutes : Les pognes lisses et manucurées de capitaines d’industrie. Aseptisés en surface mais plus pourris, creux et délabrés en essence, que le fond du panier. Et là, l’opportunité vient à moi, me tombe dessus par la divine providence … J’ai du mal à croire à cette bénédiction. La pluie serait bien saturée d’acide, que cela ne me surprendrait pas.
Donc je ne m’emballe pas.

J’attrape la mousse que me tend mon « passeur », d’un air toujours aussi indécis, la lèvre pincée en lame de couteau, le regard perdu dans le vide. J’observe sa petite garçonnière qui fleure bon l’absence de vie. Je constate bien que quelqu’un habite là mais, ça pourrait aussi bien être l’habitacle d’une caisse remplie de déchets, trahissant une propension à la malbouffe, ma sensation aurait été la même. Ca sent … La planque. Après j’en connais tout un lot, de types qui vivent à moitié dans leurs valises, laissant quelques ardoises bien salées dans leur sillage. J’en ai été après tout.

- Merci. Tant que la bière est fraîche, qu’elle n’est pas éventée et que ce n’est pas de la pisse.

Non, je n’ai définitivement pas des goûts de luxe, pour pouvoir l’estimer de toute façon, il me faudrait pouvoir ne serait-ce que définir, la notion de richesse. Je prends une bonne gorgée d’ambre, avant d’expirer bruyamment.

- Partant ... Je le suis. Pas nécessairement de bonne grâce pour l’instant, parce que je ne te connais pas mais, j'imagine que je ne me ferais jamais une idée de tes capacités, si je ne cherche pas à les éprouver. Et puis les augmentations, les prothèses, tout ça, c’est pas donné. Un de mes contacts pourrait être intéressé par tous les petits souvenirs ce que je pourrais ramener de notre visite touristique. Pesant le pour et le contre, ton versant semble plutôt bien garni …. Pour le coup.

Je lève le goulot, à cette entreprise, sondant Jax d’un regard entendu, avant de reprendre une rasade. J’en profite pour voir si la trogne de mon compagnon éclopé raconte une histoire, j’ai jamais été doué pour ce genre d’exercice, le travail sur l’instinct, l’empathie tout ça, c’est pas trop mon truc. Ironiquement. Il faut dire que derrière ses atours sociables, la chaleur qu’il dégage me semble parfois factice. Mais bon, encore une fois, je nage en eaux troubles dans cette discipline. Je me conditionne psychologiquement, parce que je me lance en roue libre dans un domaine où je n’ai aucune expertise et l’idée que ce parfait inconnu puisse mener la danse, ne m’aide pas nécessairement à être dans le lâché prise.

- Pour commencer, comment tu comptes accéder au deuxième district ? Est-ce que tu as des contacts ? Et enfin … Est-ce qu’il y a d’autres personnes dans la partie ou cette opération se fera en tandem ?

Je mitraille, mais bon, pas de bon brief sans une bonne batterie de questions. Je veux être sûr que les rouages de la machine soient bien huilés. Moi je fonce tête baissé, quitte a enfoncer les portes ouvertes, alors je veux être sûr qu’il y aie une part d’anticipation de l'autre côté, dans notre petit « couple ».

Lun 31 Aoû - 17:50
LIV
Utilisateur
LIV
Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.

Tu souris aux critères somme toutes assez communs de Iota sur la bière et si elle n’est pas forcément d’une qualité folle tu gages qu’elle corresponds auxdits critères. Du moins aux dernières nouvelles. Tu l’imites et avales quelques gorgées qui te font soupirer d’aise une fois que le doux et frais liquide gazeux passe dans ta gorge pour la dépoussiérer. Tu vas t’asseoir sur le canapé pendant que l’exe parle, en réalité tu l’écoutes d’une oreille, profitant enfin de pouvoir te poser, jusqu’à ce qu’il parle d’un de ces amis qui pourrait vous aider à revendre le fruit de votre larcin.

« Là tu m’intéresses, ça me faciliterait la tâche d’avoir quelqu’un qui s’en occupe. » Tu bois à nouveau, basculant progressivement ta tête en arrière jusqu’à ce qu’elle touche le dossier du canapé et lorsque tu arrêtes un nouveau soupir passe tes lèvres avant que tu ne reprennes. « Pour ce qui est de mes capacités, elles se limitent à trouver des trucs et tirer mais je suis pas trop mauvais dans les deux du coup ça va, j’ai pas trop à me plaindre. »

Puis vient le moment de détailler un peu plus ton plan, un moment que tu attendais, tu savais qu’il allait venir. En réalité s’il n’était pas venu tu te serais posé des questions sur Iota mais heureusement ce n’est pas nécessaire. Jouant avec ta bouteille que tu as bien entamée, plus que de raison tu dois dire, tu te redresses, tu te dis qu’être avachis, à moitié allongé même, sur ton canapé pour révéler tout ça, ça fait pas très sérieux.

« Une question à la fois si tu veux bien. Pour passer du quatrième au troisième j’ai quelqu’un à une porte qui pourra nous faire passer sans poser de questions pour la bonne somme. » Tu te lèves en poussant un petit grognement alors que ta patte folle est mobilisée et tu te diriges vers ton bureau pour récupérer une carte sur laquelle est inscrit un montant de crédits que tu montres pendant un instant à l’exe avant de la faire disparaître dans ta manche. « Ensuite, dans le troisième district on va aller voir un futur ami à moi qui est le directeur financier de l’entreprise qu’on vise. Ensuite on va passer un moment avec lui pour préparer, planifier, la suite du plan. C’est lui qui va nous mener au second district, vu que c’est là-bas qu’il bosse. Et enfin, j’ai bien peur de te décevoir mais on ira probablement pas en amoureux, on devrait être trois, peut-être quatre. »

Mar 1 Sep - 15:34
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Sujet: Re: Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.


Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat.


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