The sky above the port was the color of television, tuned to a dead channel.
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Dis, tu te souviens quand on étais encore que des enfants?

Lilio De Lucas
Utilisateur
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Sujet: Re: Dis, tu te souviens quand on étais encore que des enfants?

C'est peut-être pour son ancien ami, une simple demande qui ne mérite pas la moindre attention pourtant l'exe se prends une douche froide, le faisant frissonner malgré lui. Encore une raison de ne pas s'attacher à lui, de couper le dernier lien qui le maintenait à flot.

- Ah, d'accord... fut la seule chose qui sortit de ses lèvres.

Il s'attarde sur sa condition dans le centre, ça à au moins le mérite de lui occuper l'esprit, de ce refus de son meilleur ami, enfin, il ne l'était plus. Définitivement.

"C'est triste, Lilio, mais tu vas devoir avancer sans lui. Seul comme tu l'as toujours été" 

Il se noie dans les détails de son parcours pour ne pas s'arrêter et que son cerveau mette en boucle la phrase de Milo, celle qui fait mal. Il lui sourit neutre quand l'étudiant lui tends une serviette lorsque l'hémorragie vient s'inviter au tourbillon de sentiments dans lequel le brun se perdait.

Lilio se barricade derrière la neutralité, lorsque les choses tournent en sa défaveur. Un intérêt neutre, un sourire légèrement forcé, un blocage des souvenirs. Il parle simplement à une personne neutre et le revers de main fait bien le job de la banalité de son discours. "Milo ne parle qu'à une personne lambda fait comme lui, tu es dans ton droit."

Le jeune homme le fixa intensément, il voulait vraiment savoir comment il allait s'en sortir de cette terre boueuse qui s'accroche comme une sangsue ?

- J'ai des souvenirs qui me font sourire et ne demandent qu'à être redessiné. Je suis peut-être seul, mais ils voulaient sûrement qu'on le pense et qu'on bascule de l'autre coté, mais quand on tombe sur les bonnes personnes, tu peux faire de ton malheur une force de caractère. Je ne l'ai pas encore, mais j’essaie. Alors je me dois d’avancer et de rester fort.

Et ça commence par là, il parle à son ex-meilleur ami comme si c'était la dernière personne qu'il avait croisé. D'un ton ni froid ni chaleureux. Il arrive bien à se cacher sous ce masque d'insensibilité, mais pour combien de temps ?

- Ah, d'accord...

La salive se coince dans sa gorge. Encore une fois, il se reçoit une seconde baffe qui le met a la terre, mais pourtant Lilio lui sourit poliment comme s’il souriait à la serveuse.

" Il t'a oublié comme un mauvais souvenir. Tes souvenirs sont les tiens pas les siens. "

- Ah, ne t'inquiète pas, ça m'arrive souvent ! C’est très fréquent en fait ! Dit-il en se forçant à rigoler. Oui, c'est un des mauvais, petits côtés du centre.

Son ex-meilleur ami s'intéresse un peu trop au centre ce qui a le don d'agacer Lilio.

- En quoi ça t'intéresse autant Milo, la vie au centre ? Demanda t-il agacé. Je peux t'assurer que c'est loin après le pire de ce que tu peux imaginer.

L'exe détourne le regard en buvant une gorgée de son macchiato, fixant un petit garçon de cinq ans qui râlait contre son père car son jus d'orange été trop froid.

- Dis, commença t-il sans pour autant détourner le regard du garçon. Pourquoi j'ai l'impression que je suis le seul à avoir des souvenirs communs ? Pourquoi j'ai l'impression de parler à un simple inconnu ?

Il se mordit la lèvre et plongea le regard dans les yeux de son interlocuteur.

- Et ne dis pas "parce qu'on a changeait". On reste Milo et Lilio. 

Lilio trempa ses lèvres pour soulager celle endolorie dans la boisson chaude, mais ça ne faisait qu'attiser la douleur. Elle était toutefois beaucoup moindre que celle de son coeur, qui tambourinait dans sa poitrine dans un vacarme assourdissant à l’intérieur de ses conduits auditifs.

- Pourquoi j'ai l'impression de n'avoir jamais existé, alors que moi, je suis heureux de t’avoir retrouvé ?

Le serveur s'approche et alors qu'il allait ouvrir la bouche, son regard croisa celui de l'exe et fit immédiatement demi-tour.

- Rassure-moi ou non, continua t-il. Dis-moi si tu veux qu'on redevienne ami. Sincèrement. J'accepterais ton choix.

Il caressa la paume de la main, de son index de sa jumelle, l'orage commençait à s'intensifier, plongeant le restaurant dans un noir progressif.

- À quoi bon m'accrocher à des souvenirs, si l'importance n'est pas la même pour les antagonistes ?

Le masque tombe, il n’aura duré que quelques minutes. Lilio était d’une sensibilité exacerbée alors que Milo était d’un pragmatisme convaincu, c’étaient leurs différences premières, mais aussi leur force, non? C’est ce qu’on disait à l’école. 

- Tu te souviens de ce que disait la maîtresse de nous deux ? 

« Rassure moi ! S’il te plaît, dis-moi que oui, tu t’en rappelles, que notre amitié n’est pas vaine ! »

L’orage l’avait toujours terrifié, l’avait toujours fasciné, ces filaments blancs se déchaînant contre la nature, c’était beau mais aussi terrifiant. L’obscurité, lui permet de rester digne, ses jambes tremblent comme du coton, alors que le haut de son corps reste d'un stoïcisme dans la pénombre. Il fallait s’habituer à cette clarté faible pour savoir que le jeune homme se murait dans une terreur sans fin.

***

- Allez ! Viens Lilio ! C’est la récréation, on ira sous le préau ! 

Le temps s’était largement détérioré jusqu’à ce que l’orage se mette à gronder retentissant dans la classe des élèves. 

- Non ! Je préfère rester là, je suis bien au chaud en plus, il doit faire froid dehors, déclara son ami, d’une voix timide.

Milo laissa échapper un soupir exaspéré, prenant son air des plus basé et pris Lilio par le bras, le tirant vers la porte de la classe.

- Mais qu’est-ce que tu fais ? Milo ! Milo ! Lâche moi !! Commença l’introverti en se débattant. Lâche moi !!! 

- Mais c’est pas comme ça que tu vaincras ta peur, Lilio ! Tu es trop peureux ! 

- Lâche moi, sinon tu n’es plus mon copain !!! 

Milo finit par le lâcher et le fixa un moment. 

- Ben moi, j’y vais alors ! 

- Okay ! 

Le jeune garçon finit par se détacher et reprendre sa place initiale alors que Milo était déjà parti. Comme hypnotisé par la fureur du ciel et des éclairs striant les nuages, Lilio se rapprocha de la fenêtre et finit par s’y asseoir devant en tailleur. Il en avait peur, mais la beauté de la bataille des éléments le captivait littéralement. 

Lilio sentit à sa gauche du mouvement et finit par tourner la tête pas du tout surpris de voir Milo.

- Pourquoi tu n'es pas avec les autres ? Demanda t-il.

- Ah, parce que je n’aime pas te laisser seul ! On sait jamais ce qui se passerait si je suis loin de toi ! Un dragon pourrait vouloir te manger que tu n’aurais aucune défense face à lui ! 

Le petit garçon pouffa de rire en rougissant, et lui sauta dans ses bras.

- Ça n'existe pas les dragons ! Dit-il en rigolant. Merci !
 
***


Doucement, les larmes commencèrent à perler aux coins de ses yeux, heureusement que la lumière si faible soit elle, personne pouvait deviner qu’il pleurait. Définitivement, ce masque ne lui collait pas à la peau. Ne pas se frotter les yeux, ça risquerait d’attiser la pitié de Milo, encore une fois, alors deux billes argentées roulent le long de ses joues jusqu’à ce qu’elles terminent leur course humide sur le tissu de son pantalon usé.

- Désolé, nous avons une coupure de courant, clama le directeur derrière Milo, au bar. Nous faisons notre maximum pour régler le problème. Nous vous conseillons tout de même de rester ici le temps que l’orage se calme.

Dim 15 Nov - 1:50
Milo Janssen
Utilisateur
Milo Janssen
Sujet: Re: Dis, tu te souviens quand on étais encore que des enfants?

Le passé t'intéresse peu. Que ce soit le tien ou celui des autres. Ton pragmatisme se tourne sans cesse vers le présent et le progrès et n'a pas besoin de s'entraver d'obstacles empêchant ta progression. Lilio n'a pas l'air de comprendre ta mécanique et se contente de rester dans ce qui le rassure, à savoir, votre enfance commune. Pour toi, toutes ses jolies choses sont un frein et pourtant, tu avais besoin de revenir au District trois pour t'assurer que des bribes de souvenirs soient encore intactes.

Cependant, tes raisons ne furent pas motivées par un motif sentimental mais bien par une méthode efficace. Tu dois surveiller l'évolution de ta maladie et tu constates que celle-ci grignote peu à peu tes souvenirs. Ceux du présent uniquement pour le moment, te faisant oublier ce que tu viens de lire avant de te redistribuer les grandes lignes ou si tu as bien éteint ton ordinateur avant de te coucher, mais elle ne semble pas très friande, de mémoires lointaines. Ainsi, toi aussi tu parviens à t'évoquer de quelques fragments d'histoire avec ton ancien meilleur ami sans difficulté.

Lilio utilise un langage abstrait que tu ne peines pas à comprendre. Cela dit, ses idées ne s'accordent pas toujours avec la nature de son discours. Ton cerveau n'a pas de mal à tout bien structurer dans ta tête sans que son message final ne soit moins valable.

- Les souvenirs ne peuvent pas réellement être redessiné c'est impossible. Du moins pas volontairement j'entends, sinon ce serait se mentir à soi-même.

À vrai dire, ton attention est tellement accaparée par tes pensées et ta quête de vérité, que tu ne remarques même pas son changement d'état quand Lilio s'adresse à toi. Bien que tu aies des facultés naturelles pour faire la connexion entre deux éléments et t'en servir à des fins logiques, tu as plus de mal lorsqu'il s'agit d'émotions.

Cette vague aux ondes brouillées se dissipe bien vite car bientôt, Lilio reprend un peu d'aplomb. Sans un mot, tu encaisses sa colère et détournes le regard à ton tour, contenant ta propre acrimonie. La sensation que ton interlocuteur veuille à tout prix contrôler tes émotions ou du moins, que tu les exposes à ton tour, noue une boule de frustration dans ta gorge. Sa voix se teinte de notes pantelantes et tu rejettes ce que tu perçois en te raclant les tissus vocaux comme pour casser cette ligature intangible qui t'entraves.

De nature impulsive quand il ne s'agit pas de tes études ou d'un cadre de structure dont tu appris à perdre ton cerveau, tu opères pour un raisonnement clair et abrasif dans son timbre.

- Nous sommes toujours Milo et Lilio, mais nous sommes des Milo et Lilio différent d'il y a plusieurs années et nous serons aussi différents dans deux jours. C'est ainsi.

Touillant ta boisson chaude avec un petit ustensile en plastique, tu viens ponctionner le reste de liquide pour habituer ton palais à la température bouillante de ton mocha, chassant brièvement la mousse sur le côté.  

- Je n'aime pas nécessairement que les souvenirs restent une base cimentée pour construire mes relations. L'être humain évolue sans cesse et comment je pourrais apprécier le toi du présent si je ne le connais pas ?

Tu as beau orner tes jolis discours de paroles sensées et pleines de sens, le néant te poursuit intarissablement, lui n'ayant pas la notion du temps qui s'effrite déjà pour toi, ou peut-être, lui, a-t-il tout son temps pendant que tu essayes de te voiler encore une fois la face. Ton discours ne vient même pas de ta propre pensée, c'est une banale retranscription des paroles de l'un de tes amis quand tu lui as demandé ce qu'il pensait des souvenirs. C'est ridicule. Mais au moins, tu l'as sorti avec tes mots.

Toi qui es si sûr de toi, n'arrives même pas à te fixer sur tes convictions. Tu as toujours fait l'autruche pour t'en sortir et à chaque fois que le sujet est mis d'une quelconque façon sur le tapis, tu l'évites nonchalamment. Ce que t'as reporté ton ami est ce qui se rapproche au plus de la vérité pour toi, c'est la théorie la plus exacte et la pensée que tu aimes avoir.

Chassant derechef la problématique, tu t'évites de trop flotter sur la lune et joins les deux pieds sur Terre.

- De manière générale le passé empêche ma propre progression, je me focalise sur le présent, j'ai toujours été comme ça.

Tu retournes un peu la situation avec un vice bien dissimulé. Puisque Lilio te connaît si bien, il devrait savoir que tu n'es pas de ceux qui vivent en harmonie avec les relations sociales et leurs attributs. Ton comportement paraît décisif et tranchant mais pour toi, tu es neutre et posé, expliquant simplement d'une façon mature ta manière de fonctionner. Enfin, même si tu sembles assez adulte autant dans ta façon de te tenir qu'exposer ta conception du monde, il n'en reste pas moins que tu n'as encore acquis la mature émotionnelle d'une personne d'un âge plus avancée.

Antagoniste est un mauvais terme, mais tu as compris l'essence même de son message. Il serait bien réducteur de croire que tu es incapable d'éprouver des émotions et pourtant, c'est presque ce que Lilio sous-entend avec son besoin d'être rassuré. Celui-ci est causé par un manque que tu ne peux pas combler. S'entendait-il à ce que tout se passe comme si rien n'était arrivé ? Comme si vous aviez mis votre enfance sur pause pour reprendre votre partie commune normalement après une brève séparation ?

- Je dirai juste que tu n'as pas forcément besoin que la mesure de mes émotions soit identique à la tienne.

Prenant une pause pour réfléchir au sens de tes mots, tu reprends ensuite après une bouchée de cake.

- Hm... C'est comme si tu offrais quelque chose à quelqu'un et que tu voulais que cette personne t'offre aussi quelque chose qui te fasse autant plaisir que tu as cru lui faire plaisir. Je pense que tu devrais t'arrêter à "j'ai offert ce que la personne voulait et je suis heureux de lui avoir fait plaisir" ou "je suis juste heureux de lui avoir offert un cadeau" plutôt que de systématiquement vouloir sonder l'esprit de l'autre pour savoir si son sentiment et à la hauteur du tien.

Puis tu hausses les épaules et conclus.

- Enfin je dis ça mais je ne suis pas très doué en sociologie.

Encore prisonnier de cette cloison qui t'enferme dans un environnement entrant en contradiction avec ton refuge vital et intime que sont tes pensées et tes émotions, tu profites de la première vague annonçant un léger changement de sujet pour surfer dessus.

Ton premier rire spontané de la soirée naquit et celui-ci, à force de servir que très peu, semble suffisamment rouillé pour te faire légèrement tousser, interrompant le début de ta phrase.

- Haha, ou's j'n sou'ens, elle te disait toujours de prendre exemple sur moi et d'arrêter de pleurer ou de te montrer aussi grand que moi et moi, elle me disait de prendre exemple sur toi en me montrant plus spontané.

Au final, tu te rends compte que l'enfance est basée sur des versions miniatures de votre présent actuel. Certaines choses changent, d'autres non.

Et tu sembles même assez heureux d'avoir pu retrouver un souvenir sans que ce ne soit un vide sidéral dans ton encéphale aliéné.  

Soudain, un arc électrique sillonna le ciel morose, scindant l'immensité grise en deux, la lumière aveuglante se répandant en un éclair striant tes yeux verts d'une fascinant non-dissimulée. Tu as toujours aimé les orages qui sont les alliés de ta concentration, moins de ton courant en revanche.

Ta pupille se dilate sous les jeux de lumière que tu ne contrôles pas pendant que tu apprécies ce silence, ce tout petit micro silence avant que la foule ne réagisse au noir absolu.

L'arrière-plan sonore se neutralise et le brouhaha s'élève peu à peu, les décibels s'entrechoquent, en vain contrôlés par le Directeur de l'établissement.

Très peu tolérant à ce qui s'ensuit ensuite, tu grommelles et reste assis sur ta chaise, n'ayant pas envie d'être englouti dans l'émeute aux vagues impétueuses. Surgissant de la peur, on vous a pourtant appris, dans ton programme spécial, que vous serez surement mené à y faire face, aux cris de ce peuple révolté.

- Ils ne peuvent pas se taire sérieusement ?

Siffles-tu entre tes dents, exaspéré par le genre humain. Restant parfaitement immobile, tu te sers de tes autres sens pour te repérer dans ton espace, mais tu as un frein constant qui joue dans la conjoncture de tes capacités.

Tu entends la chaise grincée en face de toi et comprends, au bruit sourd d'os et de muscles claquant le carrelage, que Lilio a été renversé dans le mouvement de panique d'un client parano.

Te levant instinctivement à ton tour, tu tâtes le terrain, une main glissant le long de la surface de ta table pour te guider et lorsque ta paume arrive à l'angle, tu comprends qu'il ne doit pas être loin.

- Ça va ?

T'enquis-tu en avançant d'un pas. Promptement, ta semelle rencontre un mont de chair et alors que tu effectues une légère pression en pensant amenuiser l'espace qui vous sépare, tu constates rapidement que tu lui as marché dessus.

- Désolé !

Reculant immédiatement de quelques pas comme si la rencontre de ta semelle contre sa dextre t'avais soudainement brûlé le pied, ta voix flotte légèrement.

- Je suis toujours autant maladroit et tête en l'air.

Dis-tu pour détendre l'atmosphère avant de l'aider à se relever, lui tenant le bras, une main sur son épaule, l'autre derrière son dos famélique. Tu constates avec effroi que les phalanges de ta main ne rencontrent pratiquement aucune barrière de graisse, seulement une fine couche de peau qui sert à peine d'enveloppe pour recouvrir sa peau. Celle-ci paraît d'une extrême pâleur et ce teint blafard se confond presque avec les lueurs d'éclairs qui pulsent irrégulièrement contre les carreaux.  

Tu le lâches une fois que tu t'assures qu'il est sur pied et remarque que ton nez te semble plus léger.

- Aaaaarh ! J'ai perdu mes lunettes. Putain, elles étaient sur mon nez, elles ont dû tomber... Fais chier.

Avançant à tâtons, tu ne te risques pas trop, de peur de briser le verre. Ça fera la deuxième fois dans la semaine et si tu venais encore à les perdre ou les casser, il y a fort à parier que le médecin augmenterait la posologie de tes médicaments en croyant à une facétie de ton cerveau.

Jeu 26 Nov - 22:52

Dis, tu te souviens quand on étais encore que des enfants?


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