La chronologie des événements existe pour vous permettre d'avoir une connaissance de ce qui a pu se produire sur l'ensemble de la frise chronologique jouable : de l'an 0 à l'an 56 (tant qu'à présent). C'est un moyen pour vous de pouvoir intégrer votre RP à ce contenu si vous veniez à être en manque d'idées et à également avoir connaissance d'une évolution des mentalités et du cadre politique selon l'année où vous choisirez de situer vos différents écrits. La frise n'est pas immuable et nous envisagerons peut-être d'adjoindre certains événements à ceux qui se sont déjà produits en fonction de vos RPs.
Essayez au maximum d'insérer une mention de l'année où se déroulent vos RPs dans le titre du sujet, ce sera plus simple pour nous - dans le simple but de vérifier que tout est en ordre par rapport au lore de l'univers.
>_ Ex. :Un super titre de RP [An 27]
Il ne semble exister aucun document précédant cette époque, aucune information où que ce soit à propos de votre peuple ou de cette bonne vieille Terre que vous savez vaguement avoir été abandonnée par des colonisateurs spatiaux des temps trop anciens que pour en connaître encore quoi que ce soit. Vos connaissances de l’Histoire de l’humanité commencent ici : dans le chaos et l’obscurantisme.
Alessandro Ferro dirige l'à peu près totalité de la Cité. L'organisation est clanique, mais proche de ce que sera la Fondation. Il disparaît en léguant le pouvoir aux Fondateurs Jeeves Date indéterminée Les structures utilitaires de la Ville semblent également toujours avoir été présentes, elles paraissaient déjà abîmées et avoir connu des années d’exposition aux intempéries.
Les premiers corps ont été relâchés des compartiments de stockage de divers centres de souterrains par l’Intelligence Artificielle Gardienne Klexos. Un homme, répertorié dans les rares documents de l’époque mouvementée ayant précédé l’installation de la Fondation, aurait réussi à contrôler presque l’ensemble du territoire habitable sous une forme de fédération clanique. Il répondait au nom d’Alessandro Ferro, habitant d’un District 5 qui n’avait rien de la décharge que représente à ce jour cette portion de ville.
Sa disparition soudaine sera compensée par une passation de pouvoir à une famille alors influente sur le plan politique, offrant un fondement à leur régime autoritaire : les Jeeves.
Début du calendrier, les Jeeves arrivent au pouvoir An 0 L’an 0 est marqué par la mise en avant sur la scène politique instable des deux Jeeves, appuyés par la famille Vitri leur offrant leur soutien armé. Ceci débute le calendrier officiel. Ils sauront mater leurs opposants pour maintenir la gouvernance de la Ville leur ayant été transmise, qui reviendra à l’aîné, Orson, devenant de facto le premier Commandeur de la Fondation.
Réglementation civile An 2 En l’an 2 voit le jour la « réglementation civile », posant les fondements de la juridiction interne de la Cité nouvellement dotée d’un gouvernement auquel la population doit se soumettre. La politique répressive d’Orson Jeeves, appuyée de discours, marque fortement les esprits par son impressionnante capacité rhétorique et ses idées progressistes. Welles Jeeves est, pour sa part, plus à l’écart de cet univers de politique, préférant la recherche aux allocutions.
Fondation d’HORUS sur l’impulsion d’un rassemblement des grandes entreprises ayant alors le vent en poupe et premières manifestations populaires contre la surveillance. Elles sont dirigées par Henri Musson (ID940), directeur de l’Usine 7 An 4 L’HORUS, agence de surveillance matricielle mise à disposition de l’État, est fondé en l’an 4 par un conseil des grandes entreprises en devenir dont les noms n’ont à ce jour que peu d’importance, n’étant que les prémices des superstructures commerciales connues à ce jour. Cette création ne fera pas l’unanimité parmi les différents clans économiques, la masse considérable des services les moins gratifiants, le bas prolétariat notamment, ne se reconnaîtra pas dans de telles mesures. Les premiers attroupements de protestation seront organisés sous la supervision du directeur de l’Usine 7, Henri Musson (ID#940), humain et alors âgé de 39 ans de son état. Les hommes de main de la Fondation éprouvent quelques difficultés pour faire taire le mouvement essentiellement pacifiste, bien qu’ayant entraîné des dérives mineures.
Création de l’Ordre. De nombreuses prisons urbaines sont construites An 5 En réaction aux événements de l'année 4, le projet de constitution d’une force policière d’intervention va être accéléré sur ordre d’Orson Jeeves. Les fondations du Grand Commissariat seront jetées en l’an 5, date usuellement acceptée pour la naissance de l’Ordre. En parallèle à cela, de vastes chantiers sont entrepris, eux aussi largement motivés par les émeutes : de nombreuses prisons urbaines sont bâties pour accueillir tous les esprits déviants.
Fondation du Service d'Informations Publiques (SIP) et élévation du premier directeur, début de la constitution des réseaux d’espionnage, mise sur écoute des sujets sensibles, disparition d’Henri Musson (ID#940). An 9 Pour des raisons évidentes d’un besoin de communication, le Service d’Information Publique est inauguré en l’an 9, son premier directeur, le cyborg Huan Yue (ID#732), est nommé dans la foulée et lui sont confiés les premiers réseaux d’espionnage gouvernementaux encore à un stade presque expérimental. Une vaste campagne de mise sur écoute de ses opposants est organisée par la Fondation, les résultats de cette vaste investigation sont compilées sur des serveurs tenus secrets et dissociés de ceux de la base de données de l’HORUS. Henri Musson, chef des premières contestations à l’encontre de la surveillance, est porté disparu. Ses biens sont rendus publics et entrent en possession du gouvernement.
Création de l’Académie des Connaissances Majeures (ACoMa) An 11 Au terme d’un nouveau chantier urbain, la Fondation inaugure, en fin de l’an 11, l’ouverture de l’Académie des Connaissances Majeures, centre prestigieux d’apprentissage placé sous la tutelle du gouvernement et délivrant des diplômes dans des branches de connaissance que l’état considère comme les seules essentielles. Des chaires sont attribuées à différentes têtes du régime pour les cursus de sciences biomédicales appliquées, sciences mécaniques appliquées, sciences informatiques théoriques et appliquées.
Exécution du directeur du SIP, Huan Yue (ID732), pour divulgation d’informations compromettantes, sur ordre de l’IA gardienne Klexos : il serait à l’origine des rumeurs qui circulent à propos de recherches quant au clonage humain An 22 Dix années s’écoulent durant lesquelles rien de significatif n’est remarquable, la vie suit son cours et le gouvernement établit peu à peu son autorité sur toute la surface habitable de la Cité. L’an 22 connait la première peine capitale par exécution sur ordre de l’IA gardienne Klexos. Le Directeur du Service d’Informations Publiques (SIP), Huan Yue, impliqué dans une sombre affaire de divulgation d’informations placées sous le sceau du secret d’état et plongé jusqu’au cou par des révélations de complicité avec des groupes anarchistes, est incarcéré pendant soixante jours en cellule de haute détention avant que sa mise à mort n’ait lieu. Celle-ci sera retransmise sur tous les media publics à titre d’exemple. Les mouvements contestataires au régime perdent dans la foulée quantité de sympathisants, par peur de subir un même sort. La rumeur d’un investissement financier colossal dans une technologie visant à supprimer définitivement la mort du quotidien de la Cité se répand comme une traînée de poudre. Les mesures exemplaires prises par la Fondation suscitent la peur, bientôt suivie d'une vague de haine qui se traduira par un important mouvement de ségrégation à l'encontre des exes, soutenue à demi-mot par le gouvernement.
Premiers attroupements d’exes dans le District 4, résistance accrue aux forces de l’Ordre, délimitation du ghetto exe An 25 Les conflits incessants avec les groupes exes devenus marginaux et criminels, constitués à la faveur des violences extrêmes qu'ils subissent depuis bientôt trois ans, mènent à un retrait de ces derniers dans le District 4 où ils se rendent maîtres des lieux. Sous l'impulsion d’un des chefs influents de la pègre, répondant au nom du Caïd, une politique d'isolement est mise en branle. En l'an 25, le terme de « ghetto exe » apparaît dans les documents officiels de l’Ordre. On ne s’y aventure plus qu’à ses risques et périls, bien qu'une division policière soit installée à proximité des portes du mur intérieur, vers le District 3. Elle comporte majoritairement les rebus parmi les recrues. Au fil des ans, la population exe de la ville haute sera petit à petit contrainte à émigrer vers ces quartiers mal famés, les persécutions toujours plus nombreuses rendant leur quotidien impossible à supporter et la précarité leur devenant préférable aux atroces scènes de lynchage de rue.
Création des logiciels strixes qui viennent améliorer le système de défense de l’HORUS par des équipes de développeurs salariés de Fortuna. L’entreprise tente de garder secrète ses plans de conceptions An 26 En l’an 26, issus de la recherche privée, les premiers logiciels « strixes », des intelligences artificielles adaptatives spécialisées dans la chasse aux intrus sur les réseaux privés dans lesquelles elles ont été implantées, sont commercialisés par les équipes de développeurs qui les ont conçus. C’est le groupe Fortuna qui est alors propriétaire du brevet de l’invention. Par son impressionnante adaptabilité aux supports technologiques ainsi que sa grande flexibilité, elle se démarque rapidement comme un atout essentiel dans la course au développement technique de la matrice. Ces nouveaux outils permettront tout d’abord l’amélioration considérable de l’HORUS, venant en renforts à la main d’œuvre ultra-qualifiée des services de surveillance informatique. Toutefois, la mainmise du groupe industriel sur les plans de conception suscite une réponse gouvernementale et un ultimatum est adressé de sorte à forcer le partage des données. Il est cependant rapidement évincé par l’arrogance nouvelle du premier directeur général réplicant de Fortuna, David Mao (N°96497).
Intensification de la surveillance, renforcement de l’ingérence gouvernementale sur l’économie et les affaires privées, émeutes généralisées sous la direction des groupes Fortuna et Écho. Premières confrontations armées en Ville, victoire écrasante de la Fondation et découverte de la plongée matricielle An 27-28-29 L’an 27 s’ouvre sur l’accroissement de l’ingérence de la Fondation dans les affaires économiques ainsi que l’intensification de la surveillance permise par l’avancée majeure qu’est la création des logiciels strixes. Les groupes Fortuna et Écho forment une coalition menée par Ciel Slökov (ID#1027), première directrice générale d’Écho. Cet événement inaugure les premières luttes armées officielles contre les forces de l’Ordre et le régime. Les combats font rage pendant trois ans, c’est une véritable guérilla urbaine qui est menée, mettant en danger significatif les installations vitales de la ville. Un intense programme de suivi des activistes opposés à la Fondation entraîne la création de la plongée matricielle : entrée consciente dans le réseau permettant une traque active des puces neurologiques à travers les blocs résidentiels. La capitulation de la coalition se fait à la fin de l’an 29, les nombreux ennemis politiques qui s’étaient alors manifestés sont pour la plupart mis à l’arrêt. Néanmoins, les citoyens impliqués dans les soulèvements ayant la chance de compter sur leur influence ou des économies astronomiques sont en mesure de payer leur caution : la Fondation n’était alors que peu regardante, confortée par sa victoire écrasante.
Durcissement de la législation et des contrôles policiers suite aux émeutes du privé An 30 En l’an 30, les contrôles policiers sont renforcés suite aux événements des trois années précédentes, la répression se fait plus dure, les interventions plus fréquentes, le nombre de fantassins de l’Ordre double. Les faits d’arme du gouvernement permettront d’établir une certaine stabilité interne pour les années à venir, la menace d’insurrection populaire est réduite à peau de chagrin.
Lancement de la première opération d’exploration hors des limites de la Ville par un groupe militaire gouvernemental en zone nord-nord-est An 39 Suite à un rigoureux entraînement à la survie, le premier groupe d’exploration des zones bordant la Cité, essentiellement composé de membres de l’armée du régime, passe la muraille nord-nord-est à l’aube de l’an 39. Elle a pour mission de quadriller plusieurs kilomètres de surface et d’y déceler d’éventuelles traces de vie. Cependant, équipée d’une quantité importante de matériel, sa progression se fait lente et n’apporte que peu d’informations jour après jour. Un seul relais de communication a le temps d’être installé avant que le signal ne soit perdu - et ce au bout d’un mois. La mission est catégorisée comme échec.
Retour de l’expédition, annoncée perdue il y a de cela deux ans, ramenant avec elle une infection pathogène exogène causant une pandémie généralisée (l’Infection 42) entraînant le décès de nombreux individus ainsi que d’importantes dégradations matérielles. Le remède sera découvert par Welles Jeeves (ID2) et Dominique Vitri (ID43), responsables d'un groupe de chercheurs en sciences biomédicales An 42 Pas la moindre équipe de secours n’est envoyée à la recherche de la mission d’exploration perdue en l'an 39. Celle-ci fait pourtant à nouveau surface en l’an 42, revenue à portée des signaux de communication du côté de la zone sud. Les pertes sont conséquentes, seuls quelques individus épars ont été en mesure de rester en vie pendant trois années dans un environnement qu’ils décrivent eux-mêmes comme extrêmement hostile. Les survivants sont néanmoins porteurs d’un gène infectieux d’une rare virulence, causant une vaste pandémie sur l’ensemble du territoire urbain ainsi que des morts nombreuses. La mobilisation médicale, bien que d’une ampleur jusqu’alors jamais connue, sera inapte à contenir le mal. La souche exogène responsable de cette brutale chute démographique recevra le sobre nom « d’Infection 42 ». Ce sont Welles Jeeves (ID#2) et Dominique Vitri (ID#43), responsables de l’une des meilleures équipes de chercheurs en sciences biomédicales – et aspirant toutes deux à la chaire de cette-même discipline à l’Académie des Connaissances Majeures – qui seront à l’origine de la découverte de l’antidote permettant d’enrayer le désastre. Cette année signe le retour en force des vagues de contestation ainsi que l’affermissement du pouvoir des cartels criminels du ghetto exe. L’Ordre est dépeuplé d’un quart de son effectif, emporté par l’infection.
Disparition du premier directeur général de Fortuna, David Mao (N°96497) An 46 David Mao, premier directeur général de Fortuna, est porté disparu en l’an 46, alors en lutte avec la justice du régime et inculpé de nuire au progrès ainsi qu’à la survie de l’humanité par des démarches ainsi que des mots prônant l’individu avant le groupe. Jugé coupable, sa caution aurait été avancée par le conseil d’entreprise de sa firme.
Mise en avant des premiers leaders séparatistes. Ceux-ci rejoignent le Complexe 14 An 50 Premier communiqué officiel sur des individus recherchés par les forces de la Fondation en l’an 50 : ces hommes et femmes sont affiché·e·s comme des ennemis politiques à abattre à tout prix, des agitateurs et des hooligans, des « séparatistes ». De fortes sommes sont offertes à ceux et celles délivrant des informations à leur sujet et la promesse d’une répression implacable pèse sur toute personne qui viendrait à leur offrir quelque forme de soutien que ce soit. Ils gagnent la zone du Complexe 14, parcelle urbaine non-exploitée et délabrée, bien que fonctionnelle, à l’est de la Cité. L’Ordre établit un nouveau système pour recenser les individus dangereux, bien souvent hostiles au régime, avec l’aide des services psychiatriques de l’ACoMa. Un indice de déviance apparaît dans la classification des profils psychologiques.
Attentat séparatiste sur le réseau de distribution de l’énergie dans le District 3 : blackout généralisé, incendies et explosions dans plusieurs quartiers, panique généralisée et morts innombrables An 51 L’an 51 est marqué par la tentative des nouvellement nommés « séparatistes » de mettre hors circuit la distribution d’énergie dans le District 3. L’opération est un fiasco monumental, entraînant un blackout généralisé sur toute la jungle urbaine, diverses explosions et des départs d’incendies dans plusieurs quartiers de ce District. Le nombre de victimes grimpe en flèche, démultiplié par la panique et des criminels opportunistes qui profitent de ce moment de faiblesse.
Fuite des séparatistes du Complexe 14 suite à un assaut des forces armées de la Fondation. Un communiqué du SIP traite de l’affaire en annonçant le déclenchement d’un incendie inexpliqué dans un entrepôt dudit Complexe 14 An 52 Suite à l’assaut de Complexe 14 par les forces armées du régime, le lieu ayant été - par recoupement d’informations - finalement identifié comme zone de repli des ennemis de la Fondation, les leaders séparatistes sont obligés de prendre la fuite pour rejoindre les souterrains et les égouts de la Cité, d’où ils continueront à mener leur guérilla urbaine. Une communication du SIP, en l’an 52, atteste d’un vaste incendie touchant à nouveau les quartiers Est et notamment un entrepôt commercial désaffecté où quatre victimes des flammes, non-identifiables, seront retrouvées.
Rachat de Fortuna par le groupe Ops An 53 En l’an 53, à la suite d’une faillite sans précédent, le groupe Fortuna est dans l’obligation de fermer de nombreuses enseignes. Son modèle économique, dépassé, conduit à une OPA éclair d’un groupe concurrent, Ops, composé de nouveaux riches ayant fait fortune dans la manufacture d’armes à bas prix. Ceux-ci ont pu prendre leur envol grâce aux grandes tensions qui déchirent la Cité avec la recrudescence d’actes déviants motivés par les séparatistes. Les temps sont trop incertains pour risquer d’être tué avant d’avoir tué.
Année en cours An 56
Dernière édition par Kenopsia le Mer 20 Mai - 20:30, édité 2 fois
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