Accréditations : Les accréditations permettent de limiter l'accès aux informations. En effet, les plus sensibles sont réservées aux plus hautes sphères de la société et personne, mis à part elles, ne sait à quel type de données elles donnent accès. Il va de soi que les droits et les devoirs inhérents à chaque accréditation se répercutent sur celles qui leur sont supérieures.
Accréditation 0 : La plupart des habitants n’ont aucune accréditation. Ils ne peuvent pénétrer le District 1 sous aucun prétexte, nécessitent souvent un laissez-passer pour circuler dans le District 2. Aux yeux du gouvernement, ils ne sont personne. Ce qu'ils savent des événements qui agitent la Cité, ce sont les informations que veulent bien leur livrer les dépêches des SIP ou qu'ils glanent auprès de leurs proches, en rue...
Accréditation 1 : Elle est réservée aux citoyens. En récompense de leur implication au sein de la Cité, ils ont un libre accès au District 2 et doivent être munis d'une autorisation pour ce qui est du District 1. Ils sont prioritaires pour l'accès aux soins de santé dans les hôpitaux publics.
Accréditation 2 : Pour la plupart ce sont des fonctionnaires œuvrant pour le gouvernement qui la possèdent, travaillant chaque jour pour la plus grande gloire du système qui les nourrit. Selon leur poste, ils peuvent avoir accès à divers types de renseignement - le plus souvent de moindre importance, mais tout de même placés sous le sceau du secret d'état. Ils peuvent donner des ordres à la piétaille des forces de l’Ordre qui, selon le District, obéira avec plus ou moins de zèle. Ils peuvent circuler librement partout dans la Cité et, lors des conférences de presse du gouvernement, une centaine d'entre-eux est tirée au sort pour avoir la chance - et l’obligation - d'y assister.
Accréditation 3 : Seule une poignée d'individus peut se targuer de posséder un tel privilège et pour cause : il est supposé être réservé aux pontes de la Fondation, répartis aux commandes des différentes institutions et des différents services qui structurent la Cité, ainsi qu'aux éléments les plus prometteurs ou les mieux installés. Le gros du flux d'informations est à leur libre consultation et ils possèdent même le droit de décider de si oui ou non certains cas doivent être rendus publics. Ils ont l’autorisation de prendre la parole au nom du gouvernement qu'ils représentent - à la seule condition d'une validation préalable des propos qu'ils tiendront par le service de communication des SIP. Rien ne les oblige légalement à assister aux conférences de presse organisées par la Fondation, mais la bonne étiquette veut que des individus si estimés par les adelphes Jeeves leur rendent la pareille en faisant au moins acte de présence.
Accréditation 4 : Les conseillers du Commandeur n’ont pas de rôle à part entière, pour dire vrai. Ils ne se présentent pas comme tels publiquement et souvent ne s’en vantent pas tant que ça. Ils ont accès à aux dossiers épineux et à un peu tout ce qu'ils peuvent souhaiter consulter. Ils répondent directement aux ordres du Commandeur et peuvent décider de ce que sauront les détenteurs des accréditations 3. Ces individus de l’ombre sont en mesure de bloquer des informations et de les faire disparaître de la réalité du commun des mortels.
Accréditation 5 : Le Commandeur à accès à toutes les informations, tous les recoins de la Ville, toutes les tours et toutes les défenses. Il peut également supplanter les ordres de n’importe quel responsable, se faire obéir par les forces de l’Ordre à la place du Commissaire, faire remplacer les gros titres des flashs infos sans concertation avec le Directeur Éditorial des SIP, etc… Il est le maître de la Cité, des informations qui circulent dans la Cité, des habitants qui font vivre la Cité.
Armement: L’armement de la Cité est un sujet de discussion récurrent au sein de la population : le port d’arme étant légalement autorisé, quoique grandement réglementé, le marché qui lui est lié est un véritable trésor pour les entreprises spécialisées ainsi que pour les finances du gouvernement grâce aux taxes.
La réglementation du port d’armes est plutôt simple : votre casier judiciaire est scanné, confronté à quelques conditions administratives et lorsque tout cela est passé avec succès, vous recevez une autorisation délivrée par un service de bureautique de la Fondation. Cette autorisation vous donnera la possibilité de vous fournir en armes dans les magasins spécialisés, dont les portes resteront fermées si vous ne pouvez pas présenter l'habilitation officielle pour procéder à l'achat - le plus courant étant d'implémenter directement ce document sur votre puce neurologique. Le permis est à renouveler tous les six ans. La sentence pour une possession d’arme sans autorisation, ou d’arme prohibée, est la même : une peine de prison de dix à douze mois au pénitencier principal. Cependant dans les District 4 ou 5, cette sentence n'est pour ainsi dire jamais prononcé et encore moins exécutée du fait de la faible présence des forces de l'Ordre sur le terrain. Au contraire, le District 1 est constamment surveillé et la détention d'armes spécifiquement interdite à tout civil.
Les sortes d’armes accessibles légalement sont multiples : de l’arme électrique à l’arme à feu, de l’arme blanche à l’arme laser… La plupart de celles qui sont prohibées sont celles qu’on ne trouve pas en magasin : armement traditionnel, mais modifié ou de mauvaise facture, qui peut cependant faire de gros dégâts et généralement produit dans le District 4 ou le District 5. Seules les armes lasers sont réservées qu’aux forces de l’Ordre et à de rares envoyés du gouvernement.
Crédits: Il s'agit de la monnaie utilisée dans la Cité. Les crédits sont entiers et uniques. Leur cours est décidé par la Fondation pet ses banques d'état. Ils ont autant une forme matérielle que virtuelle. À l'état d'objet, les crédits apparaissent comme des cartes rechargeables dont le montant est indiqué via un compteur miniature intégré. Leur valeur paraît être, chaque année, toujours un peu plus en chute libre, rendant difficile de joindre les deux bouts pour de nombreuses familles de la Cité, au pouvoir d'achat déjà limité, les contraignant à prendre emprunt sur emprunt.
Criminalité: Malgré une répression grandissante et des lois toujours plus punitives, la criminalité ne cesse d’augmenter dans les districts à risques : 4 et 5. Les interventions policières sont hautement prohibées au sein du District 5 en raison d'une population bien trop remontée à l'égard des forces de l’Ordre.
La criminalité revêt moult visages qui constituent autant de fronts sur lesquels les forces de l’Ordre se doivent d’intervenir. Ce fléau ne cesse de se multiplier, rendant le recrutement au sein de la police toujours plus primordial : le hacking, le recel, les cambriolages, les meurtres, le trafic de drogue illégales, le trafic d’armes interdites, les interventions médicales au noir… Autant de raisons pour lesquelles il y a tant de brigades différentes au sein de l’Ordre. Le gouvernement ne peut se permettre de laisser perdurer ces pratiques qui vont à l’encontre du climat de sécurité qu’il souhaite instaurer dans la Cité.
Dispositif de soins de santé: Les structures médicales ont toujours un but lucratif, qu'elles soient privées ou publiques. Pour recevoir des soins, il est nécessaire d'avancer quantité d'argent. Et quitte à vouloir recevoir un traitement décent, autant faire l'impasse sur les services de soins publics. En effet, peu subventionnés, leur matériel est toujours de moindre qualité quand il n'est pas tout bonnement défaillant. Qui plus est, il y a un grave manque de personnel qualifié dans le hôpitaux d'état.
Éducation: L’éducation est importante dans la Cité. Les écoles privées poussent comme des champignons sous l’étendard d'entreprises colossales. L'état possède également son propre système d'enseignement : l’Académie des Connaissances Majeures. Cette académie est, si vous n’êtes pas inscrit à une des écoles subventionnées par d’importants groupes, techniquement obligatoire en dessous de 16 ans et à partir de 5 ans. Évidemment, tous les enfants ne sont pas inscrits et certains essayent de se faire les plus discrets possible pour éviter les rafles organisées par l’Ordre en vue de ramasser les resquilleurs qui font le mur. Ces enlèvements n’ont pas lieu dans les Districts 4 et 5, du fait des difficultés éprouvées par les forces de l’Ordre à y rester sans courir de risques. Les « retardataires », comme ils sont désignés par le corps enseignant, sont ces jeunes qui auront réussi à esquiver cet enseignement - techniquement toujours - obligatoire, mais se seront faits prendre avant leurs 16 ans. Ils sont dès lors affectés à des formations de durée réduite pour leur permettre d'obtenir un travail dès cet âge. Il va sans dire que ces métiers seront peu gratifiants et à la limite de l'exploitation humaine : c'est dans cet enseignement particulier que sont formés les technicien·ne·s de surface, les éboueur·euse·s, les égoutier·ère·s... Tout le petit personnel indispensable et invisible, en somme.
Emploi: La Cité regorge d'activités lucratives à exercer, que l'on veuille être comptable, programmeur, ingénieur informaticien, reporter, comédien, agent de l'Ordre. Toute activité imaginable est envisageable. Il existe bien entendu des métiers peu licites, qu'il s'agisse de contrebande, de braquages, de trafics, d'extorsion de fonds. Les statistiques relatives au taux de travailleurs relèvent des fonctions des Services d'Information Publique, la courbe de chômage ne faisant effectivement pas partie des données officielles mises à disposition par le gouvernement.
Les chômeurs existent pourtant bel et bien, leur nombre étant largement sous-évalué, ils forment une importante part de la population. La galère à boucler les fins de mois avec des jobs rémunérés sous le manteau est une réalité bien existante, menant bien souvent au suicide, faute de pouvoir joindre les deux bouts. Pour autant, une aide financière automatique existe pour tous les citoyens qui ont perdu leur travail depuis moins de deux ans, versée par la Fondation. Au terme de ces deux années, si la situation est toujours au point mort, la subvention prend fin, tout comme la citoyenneté. Et il faut rembourser.
Entrepreneuriat: Les affaires de particuliers sont rares dans la Cité, effectivement une grande quantité de dossiers à fournir est demandée par les autorités compétentes de sorte à écarter au plus tout risque de vente de matériel illégal ainsi que de mise en péril de la bonne santé de l'économie. D'autant plus, des taxes importantes sont prélevées auprès des gérants pour assurer la location et la protection des locaux, garantir la pérennité du concept proposé, ce qui n'est donc pas à la portée du portefeuille des plus petits entrepreneurs. La légalité est souvent un luxe pour qui voudrait lancer son affaire sans un bon paquet d'économies derrière lui.
De fait, subsistent des groupes tentaculaires engrangeant et brassant quantité de crédits, au nombre spectaculaire de succursales ainsi que d'employés, pouvant s'étendre sur des quartiers entiers. De ces groupes sont évidemment attendus une obédience et un respect envers la Fondation.
Faune et flore: La faune possède beaucoup de points communs avec celle que l'on peut retrouver près des grandes villes de la Terre. Quant à la flore, elle est pratiquement inexistante quand elle n'est pas purement et simplement hostile.
Industrie du spectacle: Les comédiens et autres intermittents du spectacle sont reconnus comme tels par un document officiel récupéré auprès des instances gouvernementales en charge du contrôle de la culture. L'ensemble des métiers de la prostitution et de l'érotisme ne sont reconnus comme tels que s'ils sont pris en charge par un agent agréé, sans quoi leurs exerçants ne font donc pas partie des travailleurs actifs recensés.
Le système des agents s'applique à l'ensemble des professions artistiques pour qu'elles soient valides aux yeux des registres de l'état. La procédure pour obtenir ce titre et l'autorisation de prendre en charge un ou des artistes est d'une longueur certaine, par nécessité d'une quantité importante de dossiers à remettre aux différents organismes de contrôle. Cependant, les plus acharnés se verront décerner leurs autorisations après un peu moins d'un an d'attente.
Langues: Les langues officielles et principales sont le français, l'anglais ainsi que le cantonnais. Les deux dernières sont les plus abondamment parlées sur l'ensemble de la Cité. Le français est le parler de l'état et des affaires officielles. Le cantonnais est, quant à lui, l'apanage des néolibéraux et du monde des affaires. L'anglais s'utilise dans la communication au sens le plus large qu'il soit avec tous les inconnus rencontrés en rue. Dans les différents ghettos ainsi que les familles subsistent à l'état de dialectes des langues telles que le russe, l'espagnol, le portugais et autres. Il est évident que tous ne sont pas polyglottes, l'habitant moyen a déjà du mal à s'exprimer correctement dans sa propre langue. Les apprentissages se font en fonction du besoin.
Météo: Un nuage de pollution recouvre nuit et jour la Cité. Tantôt il laisse passer une lueur pâle et grisâtre qui peine à éclairer les quartiers qui ne bénéficieraient pas d'un éclairage public, tantôt il se noircit à l'approche d'un violent orage accompagné d'averses torrentielles. Il pleut souvent - de légères bruines la plupart du temps - et l'air est lourd, humide. De mémoire d'homme, personne n'a jamais vu d'éclaircie, ni même la couleur de l'étoile autour de laquelle la planète gravite.
Moyens de transport: Voitures, motos, camions, vans, ils sont à roues ou volants, ne s'élevant que de quelques mètres dans les airs - cela va de soi. Ce sont bien entendu les personnes aux moyens financiers leur permettant de sortir la tête hors de l'eau qui peuvent s'offrir de tels engins ainsi que se permettre d'assurer leur maintenance, le citadin moyen n'allant jamais bien plus loin qu'au détour du troisième pâté de maisons, habitant le plus souvent sur son lieu de travail.
Parmi les moyens de transport civils, on peut compter le tramway. Disponible pour tous, moyennant un forfait citoyen, il dessert toute la Ville du District 1 jusqu’au 4. Le District 5 étant condamné à rester à l’écart avec un seul arrêt s'y trouvant, en périphérie, proche des complexes d'habitation. Il faut des jours entiers pour rallier les extrémités de la Cité, ce n'est pas un voyage qui s'entreprend sur un coup de tête. Le tramway, d'abord suspendu dans les airs par un rail, gagne le sol une fois arrivé dans le District 4, ce qui ne facilite pas le sentiment d'insécurité constant une fois dépassés les Districts où opèrent les forces de l'Ordre.
Murs: Le terme de « murs » désigne deux réalités différentes au sein de la Cité. D’une part, elle désigne les murs qui délimitent les Districts. Ces murs s’élèvent généralement à quelques mètres du sol, de manière inégale en fonction des quartiers qu’ils séparent. Les plus élevés, peu nombreux, s'élèvent jusqu'à cinquante mètres et sont munis de passages hautement surveillés par les autorités afin d’en contrôler le flux : des douanes. Ces douanes vérifient les autorisations des différents habitants pour leur permettre de circuler librement entre les différents quartiers et s’assurer que rien de suspect n’est transporté d’un point à un autre lors de ces passages. La douane effectue également des surveillances régulières le long des murs intérieurs, toujours pour la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens.
Les Murs, cependant, désignent généralement ceux qui protègent la Cité des menaces extérieures. Ils s’élèvent à perte de vue dans les nuages de pollution de la jungle urbaine, à peine troublés par quelques accès anciens et gargantuesques, apparemment régis par un système mécanique dont le fonctionnement est aujourd’hui partiellement incompris et dont l’origine est inconnue. On peut voir quelques postes d’observation greffés par-dessus les murs anciens, probablement posés là pour la sécurité de tout un chacun. Mais ces appendices sont autrement plus récents que ces constructions quasi-mythologiques. Les chronologies disponibles sur la Cité ne remontent pas assez loin pour savoir à qui ces merveilles qui la protègent sont dues.
Police: La police de la Cité, appelée l'Ordre, ne forme pas à proprement parler une seule et même entité. Bien que soumise à l'autorité du Grand Commissariat, les différents postes qui parsèment la Ville jouissent d'une autonomie relative sur leurs secteurs d'affectation. La répartition des effectifs est toutefois commandée par le Grand Commissariat qui se réserve bien souvent les meilleurs éléments pour garnir les troupes d'élite du District 1. Plus les agents sont mauvais, plus il y a de chance qu'ils soient affectés aux Districts et quartiers les plus à risques.
Si on peut se faire une idée de l'agent des forces de l'Ordre intègre, il faut vite se rendre à l'évidence que la réalité du terrain est tout autre. La corruption est partout, même si souvent superficielle, et les agents les moins consciencieux éviteront toujours soigneusement de mettre leur vie en danger si il y a de la castagne dans l'air. Ils restent tout de même une arme dissuasive assez efficace pour la majorité de la population.
Pollution: L'air est saturé à en mourir des gaz les plus infects que ce monde ait pu imaginer. Le ciel est couvert nuit et jour d'un profond nuage gris d'émanations toxiques filtrant la lumière du soleil et la réduisant à peau de chagrin. C'est à peine si l'heure du jour peut être distinguée par un autre moyen que les bulletins d'information projetés à tout bout de champ sur les écrans installés par la Fondation dans les hauteurs des immeubles. Les Districts 4 et 5, non contents de voir leur atmosphère encrassée de toute cette pollution ambiante, y joignent des sols jonchés d'immondices, une eau courante - quand elle l'est - croupie issue d'on ne sait trop où et des rats gros comme des ballons - pour ne citer que ça.
Puce neurologique: Tous les Fondateurs, tous les citoyens ainsi que la plupart des habitants en possèdent une. Elle est installée à la naissance dans le rachis cervical par le personnel soignant qui procède à l'accouchement. Elle stocke une quantité de métadonnées vertigineuse à propos de son porteur et les transmet en continu à une banque de données au cœur du District 1 protégée par l'IA Gardienne Klexos. Sans elle : aucun accès à la matrice, des ennuis avec les forces de l'Ordre en cas de contrôle, une impossibilité d'accéder à tous les bâtiments publics, une impossibilité d'obtenir un emploi légal et l'incapacité à franchir les checkpoints qui séparent les murs entre les différents districts. Bref, la puce, c'est un must have. Une fois greffée, il est impossible de s'en débarrasser sans y perdre la vie, la colonne vertébrale finissant par l'assimiler complètement au fil de la croissance. C'est l'instrument le plus puissant que possède la Fondation pour asseoir son contrôle. C'est contre cette méthode de surveillance intrusive que luttent notamment les séparatistes.
Taille et population de la Ville: Elle s'étend sur environ 55.000 km² et 63 millions de citoyens y sont recensés. Compte tenu du fait que l'immense majorité de la population vit précairement dans les Districts 3, 4 et 5, dépourvue de ce statut, ces données ne donnent qu'un léger aperçu du véritable grouillement de vie. L'explosion démographique des populations socialement inférieures, entraînée par une pauvreté de plus en plus marquée, laisse estimer un peuplement de plusieurs centaines de millions d'habitants, toutes classes sociales confondues.
Topographie: La Cité se présente comme une gigantesque spirale. Le District 5 est la fondation de cette superstructure : en pente douce il permet de gagner, une fois les amoncellements de déchets dépassés, le District 4, qui présente le dénivelé le plus brutal. Il vous faudra gravir cette montée à pic pour regagner les légères inclinaisons des Districts 3 et 2. À votre gauche, durant toute votre marche (excessivement longue, faut-il le préciser), les imposantes parois de la pyramide ne quittent jamais votre champ de vision. Finalement vient le point culminant de la Ville : cette pyramide qui se dresse encore à perte de vue vers les cieux et son sommet tronqué. Plusieurs grandes portes sont aménagées dans les murs intérieurs séparant les différents Districts pour permettre à la population de circuler plus ou moins librement. Un seul accès donne sur le District 1 et se trouve dans le District 2. De même, une seule porte, cloisonnée et inamovible, donne sur le monde extérieur et est située le plus au Sud du District 5.
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