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La société

Kenopsia
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Kenopsia
Sujet: La société

LA SOCIÉTÉ

Fondateurs - Citoyens - Habitants - Droïdes - Exes - Miraculés


La société de la Cité s'articule autour de son économie et sa division en strates se fait généralement sur base des finances de ses habitants. Il n’est pas rare d’évaluer la valeur sociale de quelqu’un uniquement sur ses revenus ou ses possessions. L'attribution à l’une des classes sociales est quasi définitive. Il est important de souligner que chaque strate refuse délibérément de se mélanger aux autres, voyant la mixité comme quelque chose de contre nature. Si vous venez d’une famille de nantis, vous serez mal vu au sein de la classe moyenne et probablement détesté•e parmi les prolétaires. S’élever dans la société est possible, bien entendu, mais l’adaptation prendra beaucoup de temps et les réactions seront très probablement négatives dans un premier temps.




LES FONDATEURS



source de l'image : WTP Commission - Bob par 2013

Les Fondateurs sont ce que l'on pourrait véritablement appeler une intelligentsia. Ils ont des accréditations leur permettant d’accéder à de très nombreuses informations et, surtout, d’interdire l’accès à ces dites informations à d’autres. Les rares dossiers auxquels les Fondateurs n’ont pas accès sont ceux collectés par les Jeeves pour eux-même. Ce sont les cerveaux de la Cité : influents et puissants, ils créent pour la Fondation, pensent pour le système et conseillent le Commandeur dans ses décisions, bien que celui-ci puisse parfaitement ignorer leur avis. Les Fondateurs sont excessivement peu nombreux, nommés de manière arbitraire par les Jeeves en fonction de ce qu’apportent ces têtes qui sortent du lot.




LES CITOYENS



source de l'image : Karachi Station par Thomas Pringle

Les citoyens sont pour la plupart des fonctionnaires de la Fondation ou bien des membres des mégacorps les plus en vue. Leur statut même de citoyens se base sur le fait qu’ils ont les moyens de le rester soit grâce à l’importance de leur emploi, leur influence ou leurs revenus. Ils sont ce que la Fondation définit comme des « personnes fréquentables ». C’est à ce titre que tout habitant veut et doit aspirer. Servir le gouvernement soit par ses services, soit en étant un acteur majeur de la scène économique est le cœur même de la citoyenneté. Ils possèdent les accréditations nécessaires pour circuler librement malgré les contrôles réguliers des forces de l’Ordre. En somme, les citoyens sont les habitants reconnus par le gouvernement, ceux qui sont félicités et encouragés à participer à la vie politique.




LES HABITANTS



source de l'image : Homeless par Julien Gauthier

Les classes moyenne et basse de la société se compose du plus clair des habitants de la Cité. Ils fourmillent dans les Districts, dégâts collatéraux d’un système inégal, et créent une vie grouillante là où ils ont le droit d’errer comme ils l’entendent. Il est évidemment hors de question pour eux de fouler le sol de la pyramide du District 1 sans une autorisation en bonne et due forme qui est très difficile à obtenir. Ils frôlent pour la plupart l’indice de pauvreté et il n’est pas rare de rencontrer des habitants avec au moins deux dettes à rembourser : celle de leur appartement et celle de leurs frais médicaux. Dépourvus de certains droits, ils n’en ont pas moins le devoir de se plier à la législation. Ces mêmes habitants appartiennent généralement à des entreprises comme les groupes Ops ou Echo, ceux-ci exerçant une pression majeure sur leurs vies de par la situation précaire dans laquelle ils se trouvent. Sans emploi, l’habitant moyen se retrouve généralement relégué au titre de déchet, à devoir vivre avec ses milliers de semblable dans un District 5 bondé de poubelles et de détritus.






LES DROÏDES



source de l'image : Detroit: Become Human fanart par peercat

Les droïdes existent depuis des dizaines et des dizaines d'années. D'abord intervenus dans la vie quotidienne sous la forme d'utilitaires ménagers ou sociaux, les progrès de la recherche ont réussi l'exploit de faire d'eux de véritables égaux des hommes. Les droïdes sont donc divers et variés, chaque modèle sera différent des autres tant dans ses fonctions que dans les tâches qui lui sont réservées. Ils appartiennent à deux grandes familles : les réplicants, à figure humaine et dont le but est d'induire en erreur sur leur nature (certains de leur membre venant à eux-mêmes se persuader d'être tout ce qu'il y a de plus humain), ainsi que les robots, dont l’apparence parfois loin d'être humanoïde ne laisse aucun doute possible. La norme tend à la production de masse de véritables bourreaux de travail qui ne passent leur existence qu'au travers des tâches parfois éminemment complexes qui leur ont été attribuées. Employés modèles, dotés d'une conscience pragmatique au possible, peu regardants sur leur salaire et les conditions de travail de leurs collègues, les modèles les plus sophistiqués se sont révélés être les associés tout désignés pour les plus grosses boîtes de la Cité. Ils restent grandement tributaires de leur nature de « meubles qui parlent » dans leurs relations au quotidien, mais, au fond, peu de chance que ça les affecte émotionnellement - quand bien même ils viendraient à être la proie d'un groupe d'hommes déterminés à les envoyer à la casse.




LES EXES



source de l'image : Androgynous Pearl Courtesan par ahlmodeus art

Les exes - raccourci pour « expériences » - sont issus de tentatives de modification génétique pour prolonger l’espérance de vie. Volontaires ou non, les premiers cobayes subirent les premières modifications génétiques bien avant l’avènement du régime Jeeves. La première génération porte un tatouage sur l’avant-bras gauche à l’encre rouge : un simple matricule que la plupart d’entre-eux tentera de garder secret.

Avec la divulgation des avancées du clonage, leur place dans la société n’a pas tardé à être discutée et les expériences ont alors progressivement cessé dès l'an 22 - bien qu'il existe encore des laboratoires qui persévèrent dans cette voie. Les exes peuvent donc tout autant provenir directement d'un laboratoire qu'être nés de parents eux-même exes.

Leurs mutations, qui sont devenues sujettes aux commérages du jour au lendemain et les rendaient différents du tout-venant, n’ont rien arrangé. Ils ont été refoulés des quartiers les plus en vue pour être ensuite parqués comme du bétail dans le District 4, dès lors nommé le « ghetto » dans le discours de monsieur tout-le-monde. Les grandes entreprises ont fini par - officiellement - leur fermer leurs portes : leurs mutations ralentiraient l’arrivé à maturité des nouveaux-nés. Cette main d’œuvre était particulièrement coûteuse à entretenir, moins flexibles que les humains standards qui, sur le long terme et avec la promesse du miracle du clonage, deviendraient nombreux et facilement remplaçables. Nombre d'exes, après leur exode vers le District 4, se résignèrent aux les basses besognes que personne n’acceptait de gaieté de cœur. Ceux qui, aujourd’hui, ont réussi à s’assurer une situation stable et presque enviable ont à l’époque préféré exceller rapidement dans la criminalité plutôt que de continuer à pourvoir les postes de concierges pour des patrons peu regardants à leurs conditions de vie et les assommant sous leur racisme nouvellement découvert. Les fameuses mutations qui atteignent les exes touchent pour ainsi dire exclusivement leur peau : ceux qui ne sont pas atteint de vitiligo se comptent sur les doigts de la main et sont des parias au sein de leur propre peuple. Aussi, il n’est pas rare qu’ils souffrent de maladies de peau, des plus bénignes aux plus sévères. En même temps, à force de vivre dans un véritable nid à saloperies en tous genres, ce n’est pas si étonnant que ça. Ainsi les exes se sont multipliés en s’enfermant sur eux-mêmes. Les enfants d’exes ont hérité des mutations de leurs parents ne faisant que nourrir cette société en marge. La boucle est bouclée.




LES MIRACULÉS



source de l'image : leathery par Chenthooran

Les miraculés sont de véritables créatures aux yeux de tous, bien moins qu’humains, la lie de la société. Ils n'existent légalement pas, n’ont aucun droit et ont le devoir de ne pas être visibles en dehors des Districts 4 et 5, a fortiori lors des interventions officielles. Pour leur propre survie ils évitent généralement d’être vus par les forces de l’Ordre - histoire d’éviter une rouste dont ils ne pourraient potentiellement pas se relever et dont ils n’auraient de toute manière pas le droit de se plaindre. La plupart vivent dans le District 5 pour plus de tranquillité et se sont réunis en clans, fédérations et autres systèmes sociaux alambiqués dont ils ont le secret. Il ne fait pas bon se retrouver au milieu d'une de leurs guerres de territoire. Ils sont le résultat d’expériences lourdes ayant mal tournés, accompagnés des droïdes maladroitement construits et de bien d’autres curiosités : le propre des miraculés c’est justement qu’on ignore par quelle magie ils sont toujours en vie. Ils ont une capacité d’adaptation hors du commun qui leur permet de subvenir à leurs besoins dans l’ombre de la vie normale de la Cité.


Mar 19 Mai - 18:50

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